« Je m’appelle Kim Se-Ri, mais je préfère Salomé, je ne peux plus sortir de chez moi à cause de la maladie. J’attends celui, celle qui viendra me raconter le monde. »
Parce que le conte peut faire reculer la mort, Bitna, étudiante coréenne sans un sou, invente des histoires pour Salomé, immobilisée par une maladie incurable. La première lutte contre la pauvreté, la seconde contre la douleur. Ensemble, elles se sauvent dans des récits quotidiens ou fabuleux, et bientôt la frontière entre réalité et imaginaire disparaît.
Un roman qui souffle ses légendes urbaines sur la rivière Han, les boulevards saturés et les ruelles louches. Sous le ciel de Séoul se lève « le vent de l’envie des fleurs ».
Une déclaration d’amour à cette ville tentaculaire, et surtout à ses habitantes. Sébastien Falletti, Le Point.
La nostalgie et l’énergie de la psyché coréenne inondent la prose de J. M. G Le Clézio. Antoine Perraud, La Croix.
Un magnifique plaidoyer pour la fiction sans frontière. Étienne de Montety, Le Figaro littéraire