« Il est toujours bon d’écrire aux femmes que l’on aime. Ne serait-ce que pour les avertir, une fois la rupture consommée, qu’elles font bien de fuir ceux qui leur ont menti, les ont bernés, les ont parfois trompées pendant si longtemps. Il en va de leur départ comme de la mer, lorsque celle-ci se retire : on s’aperçoit de ce qui se cachait sous les flots. Des bidons d’essence, de vieux pneus, des bestioles décharnées. »
Y. M.
En exhumant de ses cartons cette lettre vieille de dix-huit ans, Moix accomplit un geste magnifique et ressuscite un verbe qui n’appartient qu’à lui. Albert Sebag, Le Point.
Ne pas croire l’adjectif « simple » dans le titre. C’est une lettre d’amour fiévreuse, complexe, ambitieuse, sombre, exaltée, caractérielle, très littéraire. Bernard Pivot, Le Journal du dimanche.
C’est cru et cruel, certes, mais aussi inventif et souvent tordant. Louis-Henri de la Rochefoucauld, Technikart.