« Il s’appelait Salomón. Il est mort à l’âge de cinq ans, noyé dans le lac d’Amatitlán. C’est ce qu’on me racontait, enfant, au Guatemala. »
Le narrateur éponyme d’Eduardo Halfon voyage au Guatemala à la recherche de secrets qui le hantent. Il tente de démêler le vrai du faux parmi les histoires contradictoires et interdites de la famille de son père. Et plus particulièrement l’histoire de son oncle Salomón qui s’était noyé, enfant, dans le lac Amatitlán. De quoi Salomón est-il vraiment mort ? Plus il avance, plus le narrateur comprend que la vérité réside dans son propre passé enfoui, dans la brutalité du Guatemala des années 1970 et son exil en Floride.
Un roman profond et émouvant, qui appuie la réputation de son auteur, un de ces écrivains qui savent dire beaucoup en peu de mots.
Eduardo Halfon se saisit de la fugacité des choses et de l’évanescence de la mémoire comme un peintre impressionniste des éclats de la lumière. Emmanuelle Giuliani, La Croix.
Somptueux. Ariane Singer, Le Monde des livres.
On est vite envoûté par la belle voix de cet écrivain empreint d’émerveillement et de désillusion. Lucien d’Azay, Revue des deux mondes.
Traduit de l’espagnol (Guatemala) par David Fauquemberg.
Prix du meilleur livre étranger Sofitel 2018.