Malgré l'abondance des travaux élaborés depuis le siècle dernier jusqu'à nos jours en matière de psychologie criminelle, on n'est pas en mesure de donner une interprétation satisfaisante à certaines formes de criminalités, tels que l'égorgement des enfants et les autres actes terrosristes. Cela est-il dû à l'absence d'un travail de synthèse en vue d'envisager l'édification d'une théorie homogène ? C'est à partir de l'observation de la réalité de certaines pratiques, tels que les assassinats collectifs et la pratique de l'égorgement par les terroristes en Algérie, ainsi que les entretiens menés dans les prisons de la région parisienne avec les diverses catégories de criminels, que l'auteur tente d'interroger le corpus théorique en matière de psychologie criminelle sur le sens de ces actes.